L’hormonothérapie est un traitement courant pour divers cancers et affections hormonales. Si elle est efficace dans de nombreux cas, elle n’est pas sans risques. De fait, elle peut avoir des effets secondaires, dont certains peuvent être graves. Comprendre les dangers potentiels de l’hormonothérapie est essentiel pour une prise de décision éclairée. Si vous envisagez éventuellement ce traitement pour une raison ou une autre, découvrez ici la plupart de ses effets secondaires.
Sommaire
ToggleLes différents types d’hormonothérapie et leurs effets secondaires les plus bénins
Il existe plusieurs types d’hormonothérapie, et chacun peut entraîner des effets secondaires spécifiques. Les traitements à base d’hormones les plus courants sont la thérapie par :
- l’œstrogène,
- la progestérone,
- les anti-œstrogènes,
- les anti-androgènes.
Ce dernier traitement est utilisé pour soigner le cancer de la prostate. Les effets secondaires possibles incluent une dysfonction érectile, une perte de libido, une bouffée de chaleur et une gynécomastie. Pour ce qui est de la thérapie par l’œstrogène, elle soulage les symptômes de la ménopause et l’ostéoporose. Elle peut causer des nausées, des vomissements, une douleur à la tête, des bouffées de chaleur et des saignements vaginaux.
Généralement recommandée aux femmes qui souffrent de troubles du cycle menstruel et d’endométriose, la thérapie par la progestérone peut être à l’origine de ballonnements, d’une prise de poids, d’une fatigue et de changements d’humeur. Quant à la thérapie par les anti-œstrogènes, elle sert dans le traitement du cancer du sein. Elle peut avoir comme effets secondaires des bouffées de chaleur, une douleur aux articulations, une sécheresse vaginale et une perte de libido.
Les effets secondaires graves de l’hormonothérapie
L’hormonothérapie peut également avoir des effets secondaires beaucoup plus graves. Dans certains cas, il peut s’agir d’un risque plus accru de formations de caillots sanguins. Ce phénomène s’observe beaucoup plus chez les personnes qui ont des antécédents de thrombose veineuse profonde ou d’embolie pulmonaire.
Chez les femmes de plus de 50 ans qui fument ou qui ont souffert d’hypertension artérielle, l’hormonothérapie peut augmenter le risque d’accident vasculaire cérébral. Quant aux personnes qui ont une maladie du foie préexistante, un traitement à base d’hormones peut entraîner un cancer au niveau de cet organe.
Quelques conseils pour minimiser les effets indésirables de l’hormonothérapie
Si vous suivez un traitement par hormonothérapie, vous pouvez prendre plusieurs mesures pour minimiser les effets secondaires. Pour commencer, discutez avec votre médecin des risques et des avantages de l’hormonothérapie et demandez-lui des conseils pour mieux faire face aux effets indésirables du traitement.
Adoptez également un mode de vie sain. De fait, une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et un sommeil suffisant peuvent contribuer à réduire les répercussions que peut avoir l’hormonothérapie sur la santé. Par ailleurs, optez pour des traitements non invasifs. Certaines thérapies complémentaires et alternatives, comme l’acupuncture ou le massage, peuvent aider à soulager certains effets secondaires.
Articles similaires
- Quels sont les effets secondaires d’une radiothérapie et quand apparaissent-ils ?
- Combien de temps faut-il attendre pour voir les effets secondaires de la chimiothérapie s’estomper ?
- Quel antidépresseur n’a pas d’effets secondaires sur la santé ?
- Quels sont les effets secondaires du Dafalgan Codéine et les précautions à prendre ?
- Quels sont les effets secondaires que peut avoir une IRM ?