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Fuites urinaires pendant la grossesse : causes et solutions

Fuites urinaires en début de grossesse : comprendre et gérer ce symptôme courant chez les femmes enceintes

Chez les femmes en état de grossesse, il est très courant d’observer de petites fuites urinaires. Très fréquent, on estime que ce phénomène touche de nombreuses femmes enceintes à partir de l’âge de 35 ans. Mais il n’y a pas lieu de s’affoler, c’est tout à fait normal. Découvrez quelques explications des fuites urinaires et les solutions possibles pour mieux faire face à ce désagrément.

Quel est l’origine des fuites urinaires au cours de la grossesse ?

Pendant la grossesse, l’organisme de la femme subit de multiples modifications qui vont optimiser l’évolution du fœtus. Ces changements hormonaux et anatomiques sont à l’origine de ces troubles urinaires le plus souvent discrets. Dès le début de la grossesse, les reins secrètent une quantité importante d’urine, ce qui se solde par une envie fréquente de pisser. Si vous souhaitez en savoir plus sur la gestion de ces situations, cliquez ici pour consulter les différentes variétés de sous-vêtements anti-fuites disponibles sur notre site.

En outre, les transformations hormonales ont tendance à rendre la vessie plus fragile, entraînant le relâchement des muscles du périnée. C’est l’exemple de la relaxine, l’hormone dont la fonction est d’adoucir l’utérus pour favoriser l’accouchement, mais qui affaiblit également le plancher pelvien.

Par ailleurs, il faut noter que plus le fœtus se développe, plus l’utérus se distend, exerçant une forte pression sur le bassin. Très sollicité, le sphincter (le tissu assurant l’obstruction de la vessie) peut s’épuiser et laisser couler de l’urine. Les risques de petites pertes d’urine au cours de la grossesse sont d’ailleurs plus conséquents pendant les activités physiques, un éternuement ou une quinte de toux.

Comment éviter les fuites urinaires durant la grossesse ?

Les fuites urinaires ne sont pas un passage obligatoire de la grossesse. S’il n’est pas possible de contrer les transformations hormonales favorisant les pertes d’urine durant la grossesse, il est en revanche possible d’agir sur d’autres éléments.

Surveiller la prise de poids abusive

Surveiller la prise de poids abusive

Le gain de poids au cours de la grossesse est normal et utile. Plusieurs femmes enceintes mangent de trop pendant la grossesse. Or, au fur et à mesure que les kilos supplémentaires s’amassent, la pression exercée sur le bassin augmente, et le risque des pertes d’urine s’accroît. Alors, tâchez de surveiller votre prise de poids en ne dépassant pas le poids normal recommandée par votre gynécologue, sage-femme ou votre médecin.

Pour cela, privilégiez les légumes et fruits. Mangez aussi suffisamment des féculents et des produits céréaliers pendant les repas, ils coupent l’appétit. N’oubliez pas également de prendre une collation riche en fruit et en produit laitier, histoire de ne pas grignoter dans la journée.

Pratiquer un exercice physique

Si vous le pouvez, maintenez un exercice physique modéré jusqu’à terme. Cette pratique permettra non seulement de freiner la prise de poids, mais aussi de limiter l’apparition des maux de grossesse tels que :

Négligez toutefois les activités exposant à des secousses, des chutes et des traumatismes. L’équitation, les sports de combat ou encore le ski sont donc à bannir. En plus des risques de chocs, ces activités augmentent aussi la pression exercée sur le bassin, ce qui expose aux pertes d’urine. Optez plutôt pour la marche ou la natation, très avantageux pour le dos. Vous pouvez aussi suivre des cours de Pilates ou de yoga, ces pratiques douces qui vous aideront à tonifier vos muscles dont les tissus pelviens.

Anticiper le relâchement du périnée

Au cours de la grossesse, le plancher pelvien est mis à rude épreuve. La charge du fœtus, l’action adoucissante des hormones et la constipation fatiguent les muscles pelviens. Fort heureusement qu’il est possible de le tonifier. Pour ce faire, demandez conseil à votre sage-femme, votre gynécologue ou encore un kinésithérapeute. Ceux-ci vous orienteront vers des exercices de Kegel ou vers des cours de tonifications périnéales.

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